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Ma vie, ce combat
21 juin 2013

Oser franchir le pas

Cela fait x temps que je n'ai plu pris le temps de venir écrire sur le blog, mais là je m'y remettre..enfin je vais essayer de venir régulièrement poster des articles.

Beaucoup de chose se sont passer depuis mon dernier message : entre petits problèmes de santé et multiples hésitation à porter plainte en passant par les aléas de la vie, je reviens maintenant avec plu de force pour vaincre - lutter contre les pédophiles et autre maltraitance en tout genre. Je souhaite aider les personnes victimes de sévisse sexuelle et les femmes qui subissent les coups de leur compagnon.

Je me sent a nouveau combative.

Je me sent forte.


Comme je le disais plu tôt après de longues hésitation j'ai enfin porter plainte contre D° le père de ma mère, mon agresseur, celui par qui tout a commencer quand je n'avais que 6 an 1/2.

Je suis allée voir mon avocate courant Mai avec tout les dossier médico-socio-éducatif que j'avais demander par courrier ou bien en allant les chercher dans les structure où j'étais à l'époque.

Pour info je trouve hallucinant de devoir payer afin d'avoir les copie de dossier médico !

 

Et oui vous avez bien lu, dans certaines cliniques ou autre la copie du dossier coûte entre 0,20 à 0,50 € la page photocopier, alors quand une 50aine de page doivent être faite, le prix monte vite et en plus de ça faut rajouter les frais du courrier recommander !! 20 € pour avoir sur papier une partie de notre vie, franchement je trouve inadmissible !!


Donc revenons a nos moutons, je rencontre pour la 2ème fois mon avocate et me donne le feux vert pour déposer plainte au vue du gros dossier que j'avais avec moi, mais elle me m'y en garde contre l'effet qui pourrait se produire : porter plainte peux très bien m'aider a remonter la pente et même si cela n'aboutie pas, me sentir reconnu victime aux yeux de la loi pourra m'aider a me reconstruire moralement. En même temps ça peut aussi faire l'effet inverse : me rendre mal psychologiquement..encore et toujours...

Je sort de l'avocate avec mon compagnon et la présidente Sandrine Rochel de l'association http://www.vivresoleilrenaitre.fr/

Tout les 2 voulait que j'aille porter plainte de suite, là en sortant de l'avocate. Avec la peur au ventre et pour ne pas les décevoir et leur faire plaisir, me sentant un peu voir beaucoup forcer, je suis allée avec mon chéri à la police nationale.

J'arrive à l'accueil, mon volumineux dossier contre moi et demande à l'officier de déposer plainte à la brigade des mœurs pour agression sexuelle qui remonte à 1987.

Monsieur l'officier me regarda d'une tel manière et en me demandant pourquoi ne pas l'avoir fait avant, je me suis sentie plus que mal, pas du tout a ma place dans ce grand poste de police. L'impression d'un mauvais sentiment sur une plainte que j'aurais du faire, pour lui beaucoup plus tôt, mais qui pour des raison complexe et surtout à cause de l'amnésie post - traumatique, je n'ai plu le faire avant

Malgré son jugement qu'il a du avoir, il pris contact avec un officier de la brigade des moeurs; Celui ci me rappellera plus tard dans la semaine. On été que lundi.

2 jours plus tard, je ne voulais plu entendre parler de plainte et autre.

Et puis une semaine plus tard, un mardi l'officier de la brigade des mœurs m'appela enfin. Je l'informe que finalement je ne porterais pas plainte, car histoire trop complexe et peur de faire ça fait que je préfère oublier la plainte. Il m'écouter et je l'écoutais. Il ma fait me sentir en confiance. Et c'est vrai que lorsque j'ai raccrocher même si je lui avait dis que ce n'étais plu à l'ordre du jour la plainte, j'étais soucieuse, ne sachant plu ce que je devais faire. Tout été embrouiller dans ma tête. Je l'appelle, au départ juste pour savoir comment le dépôt de plainte se passerais si je déposer plainte. Juste pour avoir des renseignement pour plu tard ou en tout cas quand je déciderais d'incriminer le père de ma mère. L'officier me disait que moralement ça pourrait m'aider car étant entendu comme victime ça pourrait m'aider à me reconstruire.

Au bout de ce 2ème appelle et surtout sans en être forcer je décida d'aller le voir pour faire le dépôt de plainte. Je raccrochais en me sentant apaiser moralement

Rendez vous pris le mardi suivant.

Toujours la peur au ventre la semaine suivante, un mardi printanier et surtout orageux, style automnale, je me rendis à la police nationale. Monsieur F°, l'officier de police judiciaire, m'amena jusqu'à son bureau. Au fil des questions et des réponse que je lui donnais, sans force et en mettant de coter tout les apriori que j'avais  il dressa le procès verbal.

Aujourd'hui  bientôt 1 mois que j'ai déposer plainte.

Dans 1 semaine je vois la psychologue du pôle judiciaire, qui transmettra ses écrit à Monsieur F°

Je me sent toujours forte par rapport a ça, j'ai la rage de vaincre mon démon du passé.

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